Les déclarations de Tawfiq ben Nasser, l’un des cinq fils du général Larbi Ben Nasser, ancien directeur de la justice militaire algérienne de 1999 à 2005, ont ébranlé le personnel de l’Armée nationale populaire dans le cadre des accusations qu’il a portées contre son patron Saïd. Shangriha.
Des sources proches ont révélé que personne au sein du régime ne s’attendait au départ de Tawfiq Ben Nasser, récemment installé en France.
Ces dernières 48 heures, ben Nasser a diffusé des vidéos dans lesquelles il accuse Chengriha et révèle plusieurs de ses excès.
Dans ces vidéos, vues par des milliers de personnes en peu de temps, Ben Nasser évoque la « vie » secrète de Saïd Chengriha, ses affaires familiales scandaleuses, ses relations avec les milieux d’affaires et ses excès arbitraires à la tête de l’establishment militaire algérien.
Ces déclarations sont très crédibles, selon des sources, car elles n’émanent pas d’un des opposants exilés, ni d’un des défenseurs de la sécession, mais d’un des fils d’un général de haut rang qui connaît de nombreux secrets du régime. .
Tawfiq ben Nasser a justifié sa démarche inédite et « révolutionnaire » en emprisonnant fin mai dernier deux de ses frères, le colonel Boalem Ben Nasser, un haut responsable des renseignements étrangers algériens, et Nasser Ben Nasser, un haut responsable des renseignements étrangers algériens. policiers, et qui sont détenus à la prison militaire de Blida, pour atteinte à la sécurité de l’État et travail pour d’autres services de sécurité.
Cependant, Tawfiq ben Nasser estime que c’est Chengriha qui a ordonné son arrestation dans le seul but de se venger de son défunt père, qui lui avait proposé des poursuites judiciaires dans les années 1990 pour de graves erreurs.
Des sources s’attendent à ce que les “vidéos” de Ben Nasser affectent de manière significative le déroulement des prochaines élections présidentielles anticipées prévues le 7 septembre en Algérie, en raison du poids important de l’institution militaire dans la vie politique du pays