La conséquence de cette réouverture a été le placement en rébellion par le tribunal du fils du leader du Front Polisario.
Le Fóum Canario Sahraoui a publié un communiqué officiel dans lequel il salue la réouverture du dossier pour prévarication et falsification de documents liés à l’entrée illégale de Brahim Ghali, leader du Front Polisario, en Espagne et à l’enregistrement ultérieur avec un faux passeport au Hôpital San Pedro de Logroño.
La conséquence de cette réouverture a été la rébellion de Luali Brahim Sid El Mustafa, fils du leader du Polisario, ce qui est un fait très pertinent pour le Forum dans toute l’affaire menée contre la figure de Ghali.
En ce qui concerne les récentes nouvelles concernant la réouverture du dossier pour prévarication et falsification de documents liés à l’entrée illégale de Brahim Ghali en Espagne, et l’enregistrement ultérieur avec un faux passeport à l’hôpital San Pedro de Logroño, du Fórum Canario Sahraoui nous exprimer ce qui suit :
Nous saluons la décision du juge Rafael Lasala, président du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse où se déroule cette affaire, de rouvrir le dossier, suite à une demande écrite motivée du parquet privé. La conséquence de cette réouverture a été l’éloignement, par ledit tribunal, du fils de Brahim Ghali, Luali Brahim Sid El Mustafa, enregistrant cette déclaration dans le système informatique et dans les registres correspondants.
Dans ledit document, l’avocat du parquet privé Antonio Urdiales utilise comme argument principal le retard persistant de la part de l’Algérie à répondre à la commission rogatoire réalisée il y a environ un an par ledit tribunal. Un argument tout à fait logique et sur lequel nous sommes pleinement d’accord lors de ce Forum.
Un an pour répondre à une commission rogatoire, ce n’est pas seulement long, c’est une plaisanterie de la part d’un pays qui, en revanche, dispose d’un système judiciaire qui administre la justice de manière corrompue, opaque et sans aucun respect pour droits de l’homme, comme vient de le démontrer le cas récent de jeunes touristes franco-marocains mitraillés par des gardes algériens à la frontière avec le Maroc. Ce n’est pas en vain qu’un survivant a été arrêté et condamné à 18 mois de prison après un processus judiciaire d’une rapidité suspecte et sans précédent et d’une transparence nulle.
Concernant l’argument avancé par le ministère public privé, nous tenons à souligner qu’il s’agit d’un point contre lequel nous avions précisément mis en garde dans ce Forum dans des communications précédentes. Nous y avons rappelé les précédents à cet égard. Un exemple clair est ce qui s’est passé il y a quelques années, lorsque l’Algérie a mis dans un tiroir et ignoré sine die la commission rogatoire qui lui avait été envoyée par le Tribunal national, en relation avec le procès ouvert depuis des années dans cette affaire pour crimes. de génocide, de torture et de détention illégale qui auraient été commis par Ghali et d’autres dirigeants du Front Polisario. Une commission qui a été réalisée afin d’identifier les accusés dans ladite affaire, compte tenu des difficultés qu’elle comportait, et qui comprenait une longue liste de 30 questions.
Dans sa lettre de requête, l’avocat Antonio Urdiales s’est exprimé dans des termes similaires, lorsqu’il a rappelé que l’Algérie « ne va pas achever la commission rogatoire susmentionnée. D’ailleurs, ils ne daigneront même pas répondre. Rappelons VI, que le Tribunal Central d’Instruction n°5 du Tribunal National, dans l’affaire 1/2008, a été librement démis de ses fonctions grâce à la passivité des autorités algériennes. Un tribunal national qui attend toujours les exhortations à délivrer ladite commission rogatoire demandée à l’époque par Baltasar Garzón en 2008 (pas moins de 15 ans d’attente) et José de la Mata en 2017. Avec ce type d’attitude, l’Algérie échoue à plusieurs reprises à respecter l’accord d’entraide judiciaire en matière pénale entre l’Espagne et l’Algérie, signé le 7 octobre 2002. Un obstruction judiciaire algérien qui ne nous surprend pas et qui,
Bien entendu, il convient de saluer non seulement la patience, mais aussi la persévérance du juge Lasala dans la clarification de ces deux faits, en réorientant l’enquête vers l’éventuel délit de prévarication et de falsification de documents, ainsi que tous ceux liés aux différentes causes. liés à l’entrée opaque de Brahim Ghali en Espagne et à son séjour illégal ultérieur à Logroño, qui a causé tant de problèmes diplomatiques à l’époque.
Aussi celle de l’avocat qui exerce l’accusation populaire, Antonio Urdiales. En fait, il ne faut pas oublier la pression constante exercée à l’époque par les avocats de l’État, allant même jusqu’à exclure le Tribunal provincial de Saragosse de l’enquête sur l’ancienne ministre des Affaires étrangères Arancha González Laya, dans une décision suspecte et discutable.
Une persévérance que malheureusement la Cour nationale n’a pas eue en son temps lorsqu’il s’est agi d’obtenir une réponse à la commission rogatoire qu’elle avait formulée. Une passivité qui, ajoutée au mépris malveillant de la justice algérienne, a conduit au classement ultérieur et regrettable dudit dossier par le juge Santiago Pedraz, avec la circonstance aggravante d’être les crimes susmentionnés, d’une gravité particulière, comme le rappelle également l’accusation, notamment dans son en écrivant.
En bref, du Forum Sahraoui des Canaries, nous saluons ces actions judiciaires visant à clarifier si le code des frontières a été consciemment violé pour introduire Ghali en Espagne, ainsi que sa possible falsification de documents pendant son séjour, avec son fils comme acteur principal. Une violation totale du règlement Schengen, entre autres. Dont nous espérons que les conséquences pénales correspondantes seront enfin tirées.