Les sophismes et chimères d’Ali Lmrabet

euromagreb12 مارس 2025آخر تحديث :
Les sophismes et chimères d’Ali Lmrabet

Les incohérences du très mal informé Ali Lmrabet se multiplient. Parmi eux, ceux qui affirment que Mehdi Hijaouy a été embauché directement avec le grade d’assistant, un grade qui ne peut être atteint qu’après plusieurs années de service et une formation militaire spécifique. Ce malentendu révèle une méconnaissance fondamentale de l’organisation des forces armées et surtout des exploits d’un individu devenu une simple courroie de transmission de fausses informations.

Quand Ali Lmrabet prend la parole, la prudence l’emporte sur son auditoire : la raison, le discernement et la rigueur intellectuelle sont les seuls remparts contre l’invention et l’approximation. Sa dernière vidéo de réquisitoire consacrée à Mehdi Hijaouy en est une brillante illustration. Dépourvu de toute cohérence, son discours se désintègre en une accumulation de mensonges, où les faits cèdent la place à la pure fable.
Il le concède lui-même à moitié, avouant qu’il ne « recueille que des fragments d’informations ». Une confession qui résume l’essence même de sa démarche : une construction fragile et détricotée où la fiction se recouvre d’un vernis d’authenticité.

1. Une aberration chronologique flagrante

Premier mensonge : Ali Lmrabet avance avec l’aplomb de celui qui se croit inattaquable que Mehdi Hijaouy aurait rejoint les rangs de la Direction générale des études et de la documentation (DGED) en 1990. Or, selon les données disponibles, l’intéressé serait né en août 1973. Comment alors concevoir qu’un service de renseignement ait pu recruter un mineur de moins de seize ans, à une époque où il n’avait même pas atteint la majorité légale ?
L’absurde confine ici au grotesque.

2. Un rôle d’agent de terrain tout droit sorti de l’imagination

Selon Lmrabet, Mehdi Hijaouy a été immédiatement déployé sur le terrain avec pour mission de recueillir des informations auprès des diplomates marocains et des représentants étrangers.
L’hypothèse selon laquelle un adolescent pourrait s’épanouir dans de tels cercles, manipuler des agents expérimentés et les amener à livrer des secrets d’État est une pure fantaisie.

3. Un manque évident de connaissance des grades militaires

Autre affirmation erronée : Lmrabet affirme que Mehdi Hijaouy a rejoint la DGED avec le grade d’assistant. Une absurdité manifeste, puisque cette distinction ne peut être obtenue qu’après des années de service et la réussite d’un concours spécifique. On ne traverse pas les rangs militaires en un seul saut avec un simple passage direct.

4. Une falsification grossière des images

Dans une tentative désespérée de rendre son histoire plausible, Ali Lmrabet a diffusé une photographie truquée, censée attester du statut de « colonel major » de Mehdi Hijaouy.
Cependant, un simple examen de l’image révèle l’imposture : l’uniforme porte les insignes d’un colonel et non d’un colonel-major.
La coiffure standard n’inclut pas les distinctions des officiers supérieurs.

5. Une contradiction vertigineuse sur la prétendue lutte contre la corruption

Lmrabet hésite sur ses propres mérites lorsqu’il présente Mehdi Hijaouy tantôt comme un magnat corrompu, tantôt comme un individu qui évolue dans les sphères obscures de la finance cachée.
Peut-on sérieusement croire à une histoire dont le protagoniste est à la fois un correcteur d’erreurs et un manipulateur de fonds secrets ?

6. Une méconnaissance totale de la réalité des fonctions administratives

Une autre spéculation :
l’attribution présumée à Mohammed Khabbachi d’un rôle au sein de la DGED entre 2005 et 2010. Un rapide retour aux faits suffit à déconstruire cette fable. Durant cette période, M. Khabbachi a occupé des postes publics de haut niveau : directeur général de l’agence Maghreb Arabe Presse (MAP) jusqu’en 2009, puis haut fonctionnaire au ministère de l’Intérieur. Imaginer qu’il ait exercé simultanément des responsabilités opérationnelles au sein des services de renseignement est une absurdité bureaucratique.

7. Une chronologie insoutenable

Autre déformation des faits : Lmrabet affirme que Mehdi Hijaouy a financé le site Barlamane.com avec des fonds de la DGED.
Un simple rappel des dates rend cette accusation intenable : l’intéressé a été définitivement écarté des services en 2010, tandis que le média en question n’a vu le jour qu’en 2014.
Comment un homme déjà écarté de tout rôle officiel a-t-il pu orchestrer un tel complot ?

8. Une remise en cause irresponsable des opérations antiterroristes

Ali Lmrabet, dans un esprit de déni de sécurité, s’emploie à discréditer les efforts du Maroc dans la lutte contre le terrorisme.
Il affirme que Mehdi Hijaouy a été expulsé pour avoir divulgué des informations liées aux attentats du 16 mai 2003. Une affirmation qui s’effondre sous le poids de sa propre incohérence : à cette époque, l’intéressé n’occupait plus aucun poste dans les services.
Comment ai-je pu divulguer des informations que je n’avais même pas ?

9. Une nomination imaginaire au palais royal

Lmrabet pousse sa stupidité à son paroxysme en affirmant que Mehdi Hijaouy a été recruté en 2017 comme expert en renseignement pour le palais royal marocain. Une accusation aussi gratuite qu’invraisemblable, d’autant plus que le Souverain avait, selon Lmrabet lui-même, ordonné son éviction définitive plusieurs années auparavant.
Quelle logique sous-tendrait alors une réintégration aussi improbable ?

10. Un faux indécent sur un décès

Finalement, le verbiage atteint son paroxysme lorsque Lmrabet suggère que l’ancien médecin militaire Mourad Sghir pourrait avoir été tué.
Cependant, un examen médico-légal mené par un comité de spécialistes a formellement conclu que le décès était dû à des causes naturelles suite à une crise cardiaque.
Pourquoi alors s’immiscer dans la manipulation d’un drame humain, en remettant en cause la mémoire des défunts et le respect dû à leurs proches ?

Un exercice systématique de désinformation
À travers ce labyrinthe de falsifications, une seule certitude demeure : Ali Lmrabet n’a honte ni de la rigueur ni des scrupules. Son récit est construit sur des incohérences flagrantes, des approximations grossières et une invraisemblance évidente, qui ne résistent pas à l’épreuve des faits.

La vérité, cependant, reste intacte. Il s’agit d’une exigence intellectuelle dont Lmrabet préfère visiblement s’affranchir, au profit d’une construction fallacieuse où le mensonge donne des airs de révélation, en échange d’une poignée de billets.
Seul l’engagement est monétisé à bas prix. C’est rarement lucratif.

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