*L’ONG Alarme Phone Sahara (APS) dénonce et condamne les décès de migrants provoqués par des expulsions dans des conditions violentes et inhumaines.*

euromagreb9 يونيو 2024آخر تحديث :
*L’ONG Alarme Phone Sahara (APS) dénonce et condamne les décès de migrants provoqués par des expulsions dans des conditions violentes et inhumaines.*

Entre le 9 et le 13 mai 2024, 8 personnes sont mortes des suites des expulsions depuis l’Algérie, dont une fillette de 3 ans, décédée à l’hôpital d’Assamaka.

Les autorités algériennes ont été accusées d’abandonner les migrants, principalement des Subsahariens, dans des conditions désertiques difficiles.

Des groupes tels que Alarm Phone Sahara, basé au Niger, signalent une augmentation de ces abandons depuis début 2024.

Avec plus de 10 000 migrants expulsés par les autorités algériennes depuis janvier, le groupe craint de dépasser le chiffre déjà alarmant de 23 000 atteint en 2023.

Alarm Phone Sahara utilise les plateformes de médias sociaux comme X pour documenter ces abandons et l’afflux ultérieur de migrants au Niger.

L’organisation souligne également l’aggravation de la situation en raison de la chaleur extrême qui s’empare de la zone sahélienne, créant des conditions qui mettent en danger la vie des migrants qui font déjà face à d’immenses difficultés.

En janvier, Alarm Phone Sahara a également signalé une augmentation des arrestations arbitraires de migrants en Algérie. Ils décrivent ces arrestations, ciblant spécifiquement les Noirs, se produisant dans divers lieux tels que des domiciles, des lieux de travail et même des zones de loisirs.

Les détenus seraient envoyés vers un lieu frontalier connu sous le nom de « Point Zéro », où les conditions sont précaires.

Selon les témoignages de ces mêmes personnes déportées d’Algérie vers le Niger, ils ont montré qu’après les arrestations, dans les centres de détention et lors des convois de déportation, les déportés sont soumis à des actes de violence systématiques de la part des forces de sécurité, étant battus et dépouillés de tous leurs biens. Par ailleurs, les déportés sont entassés dans des conditions inhumaines dans des camions pour être transportés à travers le désert, affrontant la chaleur du jour et le froid de la nuit, selon la période de l’année, jusqu’à la frontière avec le Niger.

Résultat : de nombreux déportés arrivent dans un état critique, souvent avec des fractures, malades, affaiblis et traumatisés, et sont exposés à une marche de 15 km depuis le « Point Zéro » jusqu’à la ville d’Assamaka, dans une chaleur torride sur un tarmac. du désert, où l’on risque de perdre ses repères.

En général, il est inévitable que des personnes meurent dans de telles conditions.

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