Rien ne semble arrêter le soutien international croissant au Sahara marocain. Après les positions officielles fermes de diverses puissances mondiales, comme les États-Unis, l’Espagne et l’Allemagne, en faveur du plan d’autonomie présenté par le Royaume, c’est maintenant au tour des intellectuels, politiques et acteurs associatifs du Maghreb d’afficher leur mobilisation. en faveur de cette solution réaliste et prometteuse pour la région.
El Aaiún, le 26 mai 2022.- En effet, tout observateur attentif du différend artificiel sur le Sahara marocain aurait dû tirer une conclusion claire depuis longtemps : ce conflit coûte cher au processus de développement et d’intégration du Maghreb, et ne peut être résolu que par le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.
Dans cet esprit, plusieurs éminentes personnalités maghrébines de divers horizons (intellectuels, acteurs politiques, acteurs associatifs…) se sont récemment réunies à Laâyoune pour lancer une structure civile d’appui au plan d’autonomie, dénommée la Coordination pour la mise en œuvre du plan d’autonomie dans le Sahara. .
La création de cette coordination, dont la présidence a été confiée à l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, Ahmed Ounaies, a été annoncée à l’occasion du premier Forum maghrébin de soutien au plan d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, qui s’est tenu à Laâyoune.
Au cours de cet événement, Ounaies a souligné que la souveraineté du Maroc sur son Sahara est “une pierre angulaire” pour l’établissement d’une Union du Maghreb stable, équilibrée et efficace, soulignant que le plan d’autonomie est la solution sérieuse et crédible qui garantit la stabilité et le progrès du Région.
“Le plan d’autonomie proposé par le Maroc depuis 2007 a reçu un grand soutien international, et nous, Maghreb, ne pouvons que nous engager dans la même démarche car il est de notre devoir de soutenir la souveraineté du Maroc afin de préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de nos pays », a indiqué, pour sa part, le journaliste algérien Walid Kabir, président de l’Association maghrébine pour la paix, la coopération et le développement, qui organise le Forum.
Kabir a souligné que le plan d’autonomie sera un modèle à suivre en termes de décentralisation et de gouvernance locale dans le cadre des États-nations.
Les participants à ce Forum ont souligné que le conflit artificiel autour du Sahara marocain est considéré comme l’un des principaux obstacles à la réalisation d’une Union du Maghreb forte et unie, et ont salué les acquis du Royaume dans l’application de la régionalisation avancée.
Ils ont également souligné que les défis actuels aux niveaux régional et international exigent la solidarité et la coopération entre les pays de la région, rappelant l’ouverture des consulats généraux de divers pays du monde à Laayoune et Dakhla.
La Coordination, dont le conseil d’administration est composé de 15 membres représentant les cinq pays de la région (Tunisie, Libye, Algérie, Mauritanie et Maroc), a pour principal objectif de soutenir le plan d’autonomie au Sahara marocain sous la pleine souveraineté de le Royaume, de rassembler tous les Maghrébins d’orientations diverses qui croient en une véritable Union maghrébine de coopération et de développement et en la construction de sociétés solidaires favorisant la coexistence et le rapprochement intellectuel.
Ce nouveau cadre servira également à combattre les idées séparatistes qui détruisent les nations et à favoriser la construction d’une économie maghrébine compétitive, créatrice d’emplois et génératrice de richesses.
Cet événement a été marqué par la participation de plusieurs personnalités maghrébines et africaines, ainsi que des représentants des missions diplomatiques accréditées à Laayoune et des acteurs de la société civile locale.