Les États-Unis maintiennent leur soutien à la proposition marocaine sur le Sahara Occidental

euromagreb9 مارس 2022آخر تحديث :
Les États-Unis maintiennent leur soutien à la proposition marocaine sur le Sahara Occidental

 

C’est ce qu’a déclaré Wendy Sherman, secrétaire d’État adjointe du pays nord-américain lors de sa visite à Rabat

 

Le Maroc continue de compter sur le soutien important des États-Unis à sa formule de règlement du conflit du Sahara occidental, fondée sur une large autonomie du territoire sous souveraineté marocaine.
C’est ce qui ressort de la visite à Rabat de Wendy Sherman, secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis, qui a déclaré que le plan du royaume alaouite pour la région sahraouie est “sérieux, crédible et réaliste”.
Après avoir visité l’Espagne et rencontré le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, Wendy Sherman a rencontré Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, et a une fois de plus précisé la position de soutien du géant américain à la proposition du Maroc pour le Sahara.
Le plan marocain a des soutiens importants au niveau international, comme celui évoqué par les États-Unis qui vient de l’époque du gouvernement de Donald Trump, qui a soutenu le Royaume fin 2020 à cet égard en échange de la mise en place de relations diplomatiques entre le pays d’Afrique du Nord et Israël, sur les traces des précédents accords d’Abraham, par lesquels l’État israélien a établi des liens politiques avec des nations arabes telles que les Émirats ou Bahreïn, sous les auspices des États-Unis. Dans cette lignée, les Emirats Arabes Unis, l’Allemagne ou le Royaume-Uni ont également manifesté durant cette période leur soutien au Maroc en référence à la question sahraouie.

Sherman a apprécié le rôle du Maroc “dans le maintien de la paix et de la sécurité dans la région” et sa reconnaissance diplomatique d’Israël qui accompagne l’accord de normalisation des relations proposé par les États-Unis.
Le numéro deux de la secrétaire d’Etat américaine a reconnu la formule marocaine pour le Sahara comme un moyen « de satisfaire les aspirations de la population de la région », selon le communiqué du département d’Etat. Wendy Sherman a également souligné positivement le travail de l’envoyé spécial des Nations Unies, Staffan de Mistura, comme les États-Unis l’ont fait ces derniers mois. De son côté, le Maroc propose son plan pour le Sahara occidental, également basé sur le dialogue politique avec son rival sur cette question, le Front Polisario, qui est soutenu par l’Algérie, le grand rival régional du royaume alaouite. Un dialogue que le Maroc défend dans le cadre des postulats onusiens.
De l’autre côté, le Front Polisario défend la tenue d’un référendum d’indépendance pour la population sahraouie, une initiative qui n’a pas le même soutien international que le Maroc, qui reçoit une plus grande reconnaissance.

Après la visite de Wendy Sherman, le ministre Nasser Bourita a indiqué que ces mouvements politiques continueraient à démontrer que les États-Unis soutiennent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, comme l’a souligné l’agence de presse officielle marocaine MAP, ce qui est d’une importance vitale pour le royaume alaouite.
La visite de Sherman en Espagne était également pertinente en raison de l’importance de la nation espagnole dans la question du Sahara. Le Maroc continue de manquer d’un plus grand soutien espagnol à sa formule de résolution de la question sahraouie alors que la relation diplomatique entre les deux pays continue de se reconstruire, qui a été fortement affectée après la réception sur le territoire espagnol en avril dernier de Brahim Ghali, chef du Front Polisario, être soigné pour une affection respiratoire dans un hôpital de Logroño.
Le Maroc a considéré qu’il n’avait pas été dûment informé par l’Espagne, un pays considéré comme un voisin et un allié, et dès lors d’autres épisodes ont tendu la situation, comme l’entrée de milliers d’immigrants irréguliers par la frontière de Ceuta ou le retrait de l’ambassadeur du Maroc en Espagne.

Depuis l’Espagne, des signes de rapprochement avec le Maroc ont été offerts, comme ceux manifestés ces derniers mois par le roi Felipe VI ou encore la nomination de José Manuel Albares au poste de ministre des Affaires étrangères, avec un meilleur profil politique de rapprochement avec le Maghreb et le Maroc de celle de l’ancienne ministre Arancha González Laya, qui a été marquée pour le Royaume par l’accueil de Brahim Ghali en Espagne, compte tenu notamment de la figure controversée du chef du polisario, qui a été accusé devant la Haute Cour nationale pour des crimes présumés de génocide dans les camps de réfugiés de Tindouf.
Coordinateur Amériques : José Antonio Sierra

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